Notre visite chez Ms et Mme Markowski Gustav et Ribizka Irène

Joseph Gustave et Jean chez Ms. et Mme. Markowski Ribizka.
Joseph Irène et Jean chez Ms. et Mme. Markowski Ribizka.

Le jeudi 21/01/2016 accompagner de Joseph Palamarouk nous sommes allés rendre visite à Markowski Gustav et son épouse Ribizka Irène. A ma demande, joseph à rechercher l’adresse de Gustav, et est aller lui rendre visite pour s’assurer qu’il pourrait nous recevoir jeudi. Gustav à donner son accord, et c’est ainsi que l’on a peut se revoir après plus de 52 années.

Quelle joie immense de retrouver ses anis(es) et de revoir leurs visages, de pouvoir montrer quelques photos, parler de ces moments si intenses que l’on a connus et vécu ensemble à ce moment.

La vie nous avait tous séparer, mais les souvenirs de ces moments heureux que l’on avait passés ensemble, sont toujours rester un peut cacher dans notre mémoire, à l’occasion de cette belle rencontre, on a pu un peut en raviver. J’ai pu remarquer que Gustav n’avait rien oublier, au contraire il nous a appris certaine chose que nous ne connaissions pas, il est entré dans l’association en février 1962 comme la plupart de ces amis du début, et à quitter en mai 65, il a fait partie de la toute première équipe, il a été un des piliers du notre mouvement.

Gustav aimait l’association et l’équipe qui la dirigeait, excellent danseur, c’est lui qui préparait les dessins de nos danses dans un livre qu’on utilisait lors de nos répétitions, chanteur et homme de théâtre, il savait s’adapter à tout et était toujours disponible pour nos déplacements à l’extérieur, sans oublier nos randonnées à vélo ou à moto dans les Ardennes.

Dessins du Krakowiak dessiner par notre premier professeur de danse et repris par Gustav. Markowski et Jean Grzelak.

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Irène comme Gustav aimaient aussi venir tous les samedis à ces belles réunions, elle c’est inscrite en février 1962 jusque février 1965 avec une interruption d’octobre 1962 à juillet 1963, quelle belle performance. Elle nous a séduit par sa parfaite intégration au groupe, excellente danseuse, elle aimait chanter, toujours disponible pour nos déplacements.

Maintenant que Joseph a déjà retrouver cinq de nos membre, et moi Lewendoski Sabine,il nous reste à convaincre de participer à la construction de notre blog, pour que notre belle histoire vive encore longtemps.

Il nous reste cette année une rencontre très importante que l’on ne devrait pas manquer tous ensemble, c’est la visite chez Mme. Dudzik, notre couturière qui a fait tant de choses pour nous, et de profiter pour revoir Dudzik Henry, lors de sa visite.

Joseph Palamarouk, Gustav Markowski, Jean Dalgan

Joseph Palamarouk  Irène Ribizka, Jean Dalgan

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Irène Rubizk

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Ribizka Irène

Irène au centre entre Tamara et Wanda

Ribizka Irène

Irène au premier rang à gauche

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Irène au milieu

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Visite à Maredsous, Jean Dalgan, Gustav Markowski, et

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Camping avec Paul dalgan, Gustav Markowski, et …, Jean Dalgan

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En vacance, jean, henry, et Gustav

Grzelak jean, Markowski Gustav

Gustav  markowski et Jean Grzelak

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Gustav Markowski 2è en bas et Irène Ribizka 5è en bas

En souvenir de Madame Dudzik, Pamiętając pani Dudzik et bénédiction de la maison à Comblain La Tour

 

J’ai pour Madame Dudzik beaucoup de respect, je l’ai connue grâce à ses deux enfants, qui ont fait partie de notre association KSMP dès le début de sa création . Sachant que notre association avait pour but de faire revivre tout ce folklore polonais que nos parents ont tant essayés de perpétués.

Notre jeune association avait besoins de trouver une personne qui serait capable de créer les robes pour les filles, et les costumes pour les garçons, pour les différentes danses qu’ils auront à interprétés. Par le bouche à oreilles nous avions appris que Madame Dudzik était couturière.

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Réunion chez Madame Dudzik

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Voyage à Comblain La Tour en 1961

Wicieczka do domu Polskiego w Comblain la tour  et bénédiction de la maison polonaise  en juin 1962 

IMG_5150.jpg Comblain la tour 1961

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Nous nous sommes rendus chez elle avec le père Adamski pour luis exposer notre démarche, et lui demander si elle voudrait bien devenir notre couturière. Sans hésiter elle nous à dit oui. Et c’est ainsi que tout a commencé, ce ne fut pas facile, mais son courage et sa volonté ont briser tous les obstacles, et quel enchantement pour nos yeux de voir les premières robes et costumes qu’elle avait préparés pour nous.

Nous lui devons tout, c’est elle qui allait chercher à Charleroi, les tissus qu’elle avait besoin, c’est elle qui avançait ses sous, c’est elle qui passait des journées à coudre pour être prête pour la représentation qui aura lieu, c’est encore elle qui lors de nos déplacements, préparait nos valises remplies de robes, et qui les repassaient après la représentation.

Elle était de tous les voyages, et apportait un soin particulier à ce que tout soit parfait, sans jamais rien demander en échange, en un mot, elle était pour nous notre deuxième maman, son sourire et sa gentillesse resteront gravé à tout jamais dans notre mémoire, merci maman pour tout ce que tu as fait pour nous tous, nous t’en remercions du fond du cœur. Dzenkuje Mamo.

Voici quelques photos pour vous montrer les différentes robes et costumes que Madame Dudzik à confectionner pour notre association KSMP.

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Nos premiers membres en tenue, robe, chemisier et cravate pour les filles. Pantalon , chemise et cravate

pour les garçons, sans oublier l’insigne en tissu sur notre chemisier et chemise 

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1é groupe de danseurs

 

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2è groupe de danseurs

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3è groupe de danseurs

 

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4è groupe de danseurs

 

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 5è groupe de danseurs

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Procession

 

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Nos trois danseurs en costume….

0208 – À nos couturières

Quand on pense au « folklore », n’est-ce pas un tourbillon de notes de musique, de chants et de couleurs qui nous envahit de prime abord ? Il y a certes bien des définitions savantes, des analyses fouillées sur ce que représentent les pratiques culturelles propres à chaque société traditionnelle mais, quand il s’agit de folklore, point besoin de dictionnaire, on peut faire confiance à notre ressenti, à la perception de nos sens et dans le folklore polonais, la richesse des costumes, leurs mille et une couleurs nous en mettent plein la vue …

Que serait en effet, notre folklore sans nos costumes ?
Et que seraient nos costumes sans nos … costumières ?

Il est grand temps de rendre hommage à ces petites fées dévouées et efficaces, ingénieuses et si discrètes …

Dans chacun de nos groupements, il y en avait une ou plusieurs. Elles s’appelaient Róża, Marie-José, ou … Madame Dudzik. Elles étaient omniprésentes, toujours souriantes, toujours prêtes. Une aiguille serrée entre les dents, un bout de fil dans une main, une épingle de nourrice dans l’autre, elles rafistolaient, réparaient, camouflaient, nous préparaient pour entrer en scène.

À force, de nous chouchouter, de nous manipuler dans tous les sens, elles connaissaient tout de nous … tous nos petits secrets, nos grandes angoisses, nos tics et nos tocs … et les respectaient. Toujours sereines et bienveillantes, elles avaient l’art de nous rassurer, de nous rendre confiance surtout quand c’était l’heure de monter sur scène et qu’on avait subitement l’impression d’avoir tout oublié sous l’effet du trac …

Nos costumes si colorés et chatoyants, c’était un peu comme la pointe émergée d’un iceberg dont la partie cachée était la somme de travail accompli par toutes nos couturières et costumières qui restaient dans l’ombre, cachées derrière le rideau …

Mais quand les spectateurs se mettaient à applaudir à notre entrée en scène, alors qu’on n’avait encore rien fait, je suis certain que c’est avant tout à nos beaux costumes qu’ils rendaient hommage !

Et je suis sûr qu’à ce moment-là, nos costumières et nos couturières devaient avoir un petit pincement au cœur car c’était leur dévouement et leur engagement sans bornes qui étaient célébrés. Elles pouvaient bien être fières ! Merci Mesdames.

Je laisse à Jean Dalgan le plaisir de vous parler de Mme Dudzik :

À nos couturières : Souvenirs de Mme Dudzik, notre couturière au KSMP de Châtelineau :

J’avais pour Mme Dudzik, le plus grand respect ! Vous l’a reconnaîtrez sur la photo 1.429, à droite, presque cachée. Il faut dire qu’elle était discrète et réservée, comme toutes les couturières qui pensaient que la gloire revenait uniquement à ceux qui étaient sur scène … alors qu’elles participaient grandement à la réussite du spectacle. Je l’ai connue, grâce à ses enfants, Henry et Christiane Dudzik. Ils étaient inscrits à l’école polonaise de Taillis-pré « Châtelineau » où mes frères et moi-même étions inscrits.

Au moment où notre association « KSMP » a été créée, nous nous sommes tous retrouvés pour nous inscrire et en faire partie … Une nouvelle aventure nous attendait. Le but de notre jeune association : prolonger notre acquis appris à l’école Polonaise, continuer à faire vivre tout notre folklore « danses, chants et théâtres » et l’histoire Polonaise des régions, que nos parents ont dû quitter.

Dès le début, nous étions à la recherche des différentes personnes qui pourraient nous apporter leur aide et leur savoir « professeur de danse, de chant, musicien, et couturière …

C’est grâce à notre aumônier, le père Paul Adamski qui officiait dans plusieurs paroisses « Châtelineau, Châtelet, Gilly, Farciennes et Pironchamps » et grâce au bouches à oreilles, que nous avons appris que Mme Dudzik, était une excellente couturière.

Avec quelques membres, et accompagné du père Adamski, nous nous sommes rendus chez elle, pour lui exposer notre démarche, et lui demander si elle accepterait de devenir notre couturière, et l’associer ainsi à notre mouvement.

Sans hésiter, sa réponse « un grand oui », c’est ainsi que tout a commencé !

Ce ne fut pas chose facile pour Mme Dudzik ! Mais son courage et sa volonté, ont brisé tous les obstacles. Quelle ne fut pas notre surprise de voir, les premières robes et costumes, qu’elle avait préparés pour nous.

Nous lui devons tout ! C’est elle qui se chargeait, d’aller au tram à Charleroi, pour acheter les différents tissus qu’elle avait besoin ; c’est elle qui passait des journées et soirées entières à coudre ! Quel courage. Elle avait le souci que tout ce travail soit prêt pour notre première fête.

C’est encore elle, lors de nos déplacements, qui préparait les valises remplies de robes et de costumes, et qui les repassait après chaque représentation chez nous, où en déplacement.

Mme Dudzik, était de tous les voyages et apportait un soin particulier, à ce que tout soit parfait, elle ne demandait jamais rien en échange, qu’un peu de chaleur et d’amour de ces jeunes qu’elle considérait comme ses enfants.

C’est chez elle, après notre réunion du samedi, que l’on se retrouvait pour lui exposer nos futurs projets, et profiter de l’excellente tasse de café qu’elle nous offrait.

Elle était notre deuxième « Maman », son sourire, sa gentillesse, sa bonne humeur, resteront gravés à tout jamais dans notre mémoire. Merci Maman pour tous ce que tu as fait pour nous, nous te remercions du fond du cœur – « Drzenkuje Mamo ».

Jean Dalgan

 

 

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Christiane et Jean
Nos musiciens et Mme Dudzik